Images de la page d'accueil
Ajoutez un logo, un bouton, des réseaux sociaux
PRESENTATION DE L’AIMCG
L’Association des Infirmes Moteurs Cérébraux du Gabon (AIMCG) est née à la suite d’un double constat. En premier lieu, il y a peu d’informations au niveau de la prise en charge des enfants infirmes moteurs cérébraux et une réelle négligence pour ce type de handicap par nos autorités. À cela s’ajoute le nombre important de décès de cette catégorie d’enfants, faute d’un plateau technique adapté et capable de prolonger leur espérance de vie.
La structure a commencé en 2012 sur les réseaux sociaux avec Mme MBENGA Juvénale, présidente fondatrice de ladite association, mère de Noël Désiré, handicapé moteur cérébral.
Puis, progressivement, plusieurs parents ayant également des enfants déclarés IMC (Infirmes Moteurs Cérébraux) et sympathisants se sont associés afin de donner une forme juridique à ce regroupement.
Elle entend promouvoir la dignité et la citoyenneté des personnes en situation d’Infirmité Motrice Cérébrale en œuvrant à la fois pour leur complet épanouissement individuel et leur meilleure intégration à toute forme de vie sociale, d’où son slogan : Handicapé et Heureux !
LE MOT DE LA PRESIDENTE DE L’ AIMCG
Je me souviens de ces sombres années où je me réveillais en sursaut le visage rempli de vomi ou avec un œil au beurre noir après avoir reçu un coup de poing involontaire.
J’ai passé près de 4 années de ma vie dans le même lit que mon fils, Noël Désiré. Oui, je passais les nuits à ses côtés pour le surveiller et réagir en cas de crise éventuelle. Ce sacrifice de maman m'a amenée à endurer les troubles que manifeste un enfant atteint d’une Infirmité Motrice Cérébrale.
En effet, l’Infirmité Motrice Cérébrale n’est pas une maladie.
La plupart du temps, c’est un handicap lié à des complications pré ou post-natales qui affecte, entre autres, les différentes fonctions du cerveau notamment :
L’enfant infirme moteur cérébral a besoin de beaucoup d’attention, d’où une prise en charge pluridisciplinaire (kinésithérapeute, ergothérapeute, orthophoniste, orthopédiste, etc.).
Aussi, j’aimerais féliciter les aidants familiaux qui partagent leur quotidien avec cette population fragile et qui sont souvent tapis dans l’ombre, mais qui mériteraient en retour de bénéficier d’une prise en charge, notamment sur le plan psychologique.
Si cette prise en charge commence à faire ses preuves en Occident, il serait souhaitable que les pays africains lui emboîtent le pas et mettent en place un accompagnement et des soins adaptés dans l’intérêt des familles.
Je terminerai mon propos en rendant hommage à Noël Désiré, qui, à travers son handicap, m’a fait découvrir mon autre moi : cette femme forte, courageuse, engagée pour devenir le porte-parole de toutes ces familles livrées à elles-mêmes et désespérées, dont le quotidien est loin d’être facile.
Je rends grâce à Dieu pour cette mission. Elle est mon combat pour la vie.
Juvénale Mbenga, présidente fondatrice de l’Association des Infirmes Moteurs Cérébraux du Gabon